The silence of desire (inspired by a painting "l'amour " Gustav KLIMT)

Without trying to understand,

without any desire to know,

the infinite moment is intense,

in your arms I surrender tonight,

Your deep gaze capsizes me,

on the edge of my lips, your breath,

the softness of the twilight intoxicates us,

the air is dense,

our hearts are suffering,

This devil of desire that grows under our flesh,

distills the poison of envy into our veins,

murderous impulses slowly kill reason,

the instant of the bodies, in a sudden storm unleashes

Without retaining the shared passion that drives us,

without knowing what this moment promises us,

taste the forbidden with our greedy lips,

leads our glowing bodies marry each other,

Embraced in the same turmoil,

a pure pleasure blooms from our kisses,

the soft carresses ignite with passion, but,

virtue, cold rempart, does not want however to give in

Forehead to forehead, your hands in mine,

the fire of desire slowly chokes,

the embrace that surrounds us both strong and soft,

can heal our impatient, bruised hearts alone,

Body against heart, heart against body,

disturbing inclination at this hour "golden and bloody",

tender face to face, exquisite warmth,

without wanting to leave each other, still longing,

My face hidden in your neck,

your skin against my salty cheek,

your lips collect my only tear,

silence erases the desire to love each other,

The day will follow the night,

taking away this fleeting shared moment,

every brush sketched, every shy look shared

will rekinle all the intensity of this short instant,

Lovers of silence,

respectful of our privacy,

the secret love that ignites our senses,

burns inside us with its disturbing intensity.

Le silence du désir

sans chercher à comprendre,

sans désir de savoir,

l'instant infini est intense

dans tes bras, je m'abandonne ce soir,

ton regard profond me chavire,

au bord de mes lèvres, ton souffle,

la douceur du crépuscule nous enivre,

l'air est dense, nos cœurs souffrent,

ce diable de désir qui croît sous nos chairs,

distille le poison de l'envie dans nos veines,

les pulsions assassines tuent lentement la raison,

l'instant des corps en une tempête soudaine se déchaîne,

sans retenir la fougue partagée qui nous anime,

sans savoir ce que cet instant nous promet,

goûter l'interdit de nos lèvres avides,

entraîne nos corps incandescents à s'épouser,

enlacés dans une même tourmente,

un plaisir pur éclot de nos baisers,

les caresses douces s'enflamment de passion,

mais la vertu, froid rempart, ne veut pourtant céder

front contre front, tes mains dans les miennes,

le feu du désir, lentement, s'étouffe,

l'étreinte qui nous ceint à la fois forte et douce

pourra seule guérir nos cœurs impatients meurtris,

corps contre cœurs, cœurs contre corps,

inclination troublante à cette heure sang et or,

face à face tendre, chaleur exquise,

sans vouloir se quitter, ne cesser de se languir mon visage caché dans ton cou,

ta peau contre ma joue salée,

tes lèvres recueillent mon unique larme,

le silence efface le désir de nous aimer,

le jour succédera à la nuit,

emportant ce fugace instant partagé,

chaque effleurement esquissé,

chaque regard timide raviveront de ce court instant toute l'intensité,

amants du silence,

respectueux de notre intimité,

le secret amour qui enflamme nos sens,

brûle en nous de sa troublante intensité,