Loved, (être aimée...)

illustration : Antonio Canova,1793 Psyché ranimée par le baiser de l'Amour

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Loved like a rocky coast swept across the storm of sea spray (...),

experience your power, your strength, the passionate gushes that confuse the «oceanciel » of the depths untahomable from your eyes,

Loved as the tickling impertinence of the mad herbs that intoxicate the white clouds with their soft reborn green, the explosion of your sweet kisses of sap on the tender bark of my body offered to your incandescent and impetuous light,

Loved like the warm sunny breeze that undulates the ripe wheat ears in the fields as far as the eyes can see, to taste the poppy delights of your impatient lips and the warmth of your lascivious body that vanishes my senses in a myriad of delicate egrets, which infuses themselves into the brigth firmament of summer,

Loved, like the fresh rain that melodies the flaming leaves saffron ochre coloured,

to breathe in your woody skin the scents of the earth that envelops our feverish bodies with a voluptuous sensation of drunkenness,

Loved as the spicy sweetness of the frost that blurs the short breath of soft desires,

warming the woolly caresses, between your protectives arms, your body rampart of tenderness,

Loved by your raw sweetness that nourishes the exquisite greed of my (...) senses in front of the eagerness of your embraces, inspired by your deep exhalations that invade me, to become a «us» of two «self»,

To be yours, on the path that our steps trace on the timeline,

to weave to infinity the thread of both our lives,

from the eternal and delicate love that we reinvent again and again.

(Simply),being yours,

written by shinji 12-16-2018

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Original french version, version originale écrite par Shinji le 16 décembre 2018

Être aimée comme une côte rocheuse balayée par l’orage des embruns et les nuages de tempête, éprouver ta puissance, ta force, les jaillissements passionnés qui confondent l’océanciel des abysses insondables de ton regard,

Être aimée comme l’impertinence chatouillante des herbes folles qui enivrent les nuages blancs de leur vert tendre renaissant, l’explosion de tes baisers sucrés de sève sur l’écorce tendre de mon corps offert à ta lumière incandescinnocente et impétueuse,

Être aimée comme la brise tiède ensoleillée qui ondule les épis de blés mûrs dans les champs à perte de vue, goûter les délices coquelicots de tes lèvres impatientes et la chaleur de ton corps lascif qui envole mes sens en une myriade d’aigrettes délicates, qui s’infinissent au firmament éclatant de l’été,

Être aimée comme la pluie fraiche qui mélodie les feuilles enflammées d’ocre safranée, respirer ta peau boisée des parfums de la terre qui enveloppe nos corps enfiévrés de sensations voluptueuxubérantes d’ivresse,

Être aimée comme la piquante douceur des frimas qui floutent les souffles courts des désirs moelleux, réchauffant les doucelines caresses laineuses, entre tes bras protecteurs, ton corps rempart de tendresse,

Être aimée de ta douceur brute qui nourrit l’exquise avidité de mes sens interdits devant l’empressement de nos étreintes, inspirée par tes expirations profondes qui m’envahissent, devenir un "nous" de «je»,

Être à toi, sur le chemin que tracent nos pas sur l'étiretemps, tisser à l'infini le fil de nos vies de l'écheveau de l'amouréternité délicat que nous réinventons encore et encore.

Être à toi.